Le juriste d'entreprise

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Juriste d’entreprise

Exerçant une profession exigeante et pleine d’avenir, le juriste d’entreprise représente la " conscience " de l’entreprise. Conseiller de la société, il défend et protège les intérêts de son employeur. Son rôle consiste davantage à prévoir et prévenir qu’à réparer les erreurs. Il ne juge pas ni ne dit le droit, mais ce dernier est son instrument de travail pour répondre aux objectifs de la société et les protéger. On peut également le dénommer responsable juridique, juriste de contentieux ou bien responsable de service contentieux et recouvrement.

Ses activités
Depuis quelques années, le rôle du juriste d’entreprise s’est affirmé et développé. Les services juridiques apparaissent plus ou moins importants selon la taille de l’entreprise. Ainsi, si vous travaillez dans une grande entreprise (plus de 300 à 400 personnes), vous pouvez effectuer des tâches variées de conseil, de documentation, d’administration ou faire partie d’un secteur juridique spécialisé, en tant que responsable du département des marques et brevets par exemple. De même, ce type de société peut s’adresser à des cabinets de conseil pour des affaires très spécialisées. Les petites et moyennes entreprises, quant à elles, n’ont pas toujours les moyens d’avoir un juriste à demeure et font également appel à ces cabinets de conseils ou à des cabinets d’avocats. Quel que soit le lieu d’exercice, le juriste d’entreprise est le consultant permanent de l’entreprise pour les questions commerciales, financières et techniques. Son rôle s’est accru avec l’ouverture des marchés sur l’international et la complexité des lois et des règlements. Car, vous l’avez compris, le droit représente une véritable arme de négociation mais aussi de protection. En tant que juriste, il peut vous être confié des tâches généralistes mais aussi des missions plus spécialisées selon la taille de l’entreprise. Ainsi, le juriste doit se tenir informé de l’évolution de la législation en droit commercial, droit du travail, droit des contrats, etc. Il a également un rôle de conseil, d’assistance et de prévention auprès de la direction, des responsables opérationnels et de la clientèle. Il peut assurer les relations extérieures de l’entreprise avec des organismes professionnels ou être en liaison avec des experts ou avocats… Ce métier fait donc appel à diverses qualités dont la rigueur mais aussi la faculté de communication. Il ne s’agit plus de " bûcher " ses dossiers, encore faut-il être un véritable négociateur.
De nouvelles fonctions sont apparues avec le développement de problèmes de droit plus spécifiques et la complexité croissante des cas. C’est pourquoi, le juriste d’entreprise peut aussi être un spécialiste : dans le domaine du droit des contrats ou dans celui de la protection de la propriété industrielle, en droit international ou en droit de l’environnement, etc.

Evolutions de carrière
Les promotions restent difficiles à obtenir pour le juriste d’entreprise en raison de la spécificité de ses tâches. C’est une fonction peu, voire pas du tout hiérarchisée. On trouve généralement le directeur juridique de l’entreprise et son ou ses collaborateurs. La possibilité d’évolution se fait donc en passant dans une société de plus grande taille ou proposant un poste plus important. S’il souhaite changer de type de poste, le juriste peut aussi se tourner vers des fonctions moins juridiques, telles que la direction des relations humaines, les fonctions administratives, les secteurs de la banque, du transport, des collectivités locales, etc. Ici, comme dans nombre de domaines, tout va dépendre des circonstances que vous allez rencontrer dans votre carrière, l’opportunité et l’ambition personnelle restant bien entendu les deux facteurs essentiels de changement…

Les qualités pour être juriste d’entreprise
Il faut être armé d’une solide formation juridique complétée, dans l’idéal, par une formation commerciale et/ou un diplôme de langue (reportez-vous à la troisième partie de ce guide). On estime qu’un juriste est véritablement opérationnel après trois à cinq ans d’expérience professionnelle. Outre la connaissance d’une, voire deux langues étrangères, le juriste doit acquérir un esprit de rigueur, de synthèse et d’analyse. Capacités rédactionnelles, habileté dans les négociations, rapidité, ouverture d’esprit et sens du travail en équipe : telles sont les qualités attendues d’un bon juriste. Ne soyez pas effrayé par cette énumération, ces qualités s’acquièrent avec l’expérience !

Le marché de l’emploi
Il faut être conscient que les postes proposés aux jeunes juristes demandent un niveau d’études élevé : il y a peu de chances d’obtenir un poste avec une maîtrise seule. Par ailleurs, les offres d’emploi concernent fréquemment des personnes disposant d’une certaine expérience. La plupart des postes, soit 70 % environ, sont basés à Paris et dans la région parisienne. Cependant, certains secteurs se développent et ont besoin de jeunes diplômés (droit de l’informatique ou de l’audiovisuel, par exemple), et des spécialités tels que la fiscalité et le droit des sociétés demeurent très recherchées. Les postes se trouvent essentiellement auprès des grandes entreprises industrielles et commerciales. D’après une enquête de l’Association française des juristes d’entreprises (AFJE), les secteurs qui comptent le plus de juristes sont ceux de la chimie-pharmacie et de l’énergie, suivis des services de l’agro-alimentaire. Cependant, on trouve également des offres d’emploi auprès des banques, des assurances, dans l’immobilier, dans le secteur public et les fédérations professionnelles. Selon des statistiques de l’Apec (Agence pour l’emploi des cadres), 64 % des offres concernent des postes en entreprise et 18 % en cabinet. Aujourd’hui, il y a en France, plus de 5000 "conseils juridiques".

Les salaires
La détermination du salaire dépend de la taille de l’entreprise, de l’expérience et de la spécialisation du juriste. En général, un cadre débutant percevra un salaire allant de 18292 à 22865 euros par an. Pour les cadres expérimentés, la fourchette est de 38109 à 60975 euros annuels. Directeur juridique en banque :
Ce poste peut avoir différentes dénominations : directeur juridique, directeur juridique et du contentieux, directeur des services juridiques ou des affaires juridiques et du contentieux. D’une manière générale, le directeur juridique assure la sécurité juridique de l’ensembledes opérations initiées par le réseau commercial et/ou les différents services opérationnels. Il a également la responsabilité de l’ensemble des dossiers contentieux. En fonction de l’importance du service qu’il supervise, il assure une mission d’animateur d’équipe et d’organisateur. Ainsi, dans les banques commerciales il met en place et répercute l’ensemble des procédures internes et documents types, gère les dossiers les plus importants… Dans les banques d’affaires, il effectue principalement une mission d’expertise auprès des responsables des services opérationnels et de la direction générale.

Pour exercer cette profession, il faut avoir une formation supérieure en droit (DEA, DESS ou doctorat). En banque d’affaires, la formation juridique est très souvent complétée par un diplôme supplémentaire (école de commerce, IEP…). Une expérience de dix années minimum est nécessaire en qualité de juriste bancaire, de juriste d’affaires ou de juriste contentieux. Elle peut être acquise soit au sein de la banque avec un avancement obtenu par promotion interne, soit au sein d’une banque concurrente en bénéficiant d’un recrutement latéral. Les juristes ayant une expérience importante en cabinet, et même des magistrats, peuvent également être retenus pour assurer cette responsabilité.

Le salaire d’un directeur juridique dans une banque commerciale peut aller de 53353 à 129951 euros ; dans une banque d’affaires, de 68597 à 182926 euros. (http://www.studyrama.com/article.php3?id_article=1155)

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